Les autorisations de votre vie
Il faut du temps pour tout, il faut laisser le temps au temps. Pour moi, il a fallu un certain temps pour que je prenne conscience de ce que je m’autorise et de ce que je ne m’autorise pas. Beaucoup de règles de vie, ou de règles de société que j’imagine exister, ne sont effectivement que des imaginations ou des suppositions de ma part. Ce sont des limites sur lesquelles j’ai décidé inconsciemment de m’appuyer ou de venir buter. Je peux décider de les dépasser ou de les modifier. Le plus important me semble être le fait qu’elles soient justes par rapport à l’être que je suis, constitué de mes valeurs, de mes filtres, de mon passé, de ma biologie, et également du contexte et de la situation dans laquelle je me trouve.
Ces limites que je me fixe sont liées à, et déterminées par, les autorisations que je me donne. Bien souvent, on peut imaginer que ce sont les autres qui vont nous autoriser à nous comporter de telle ou telle manière, à être conforme à une « norme sociétale » rassurante. En réalité, mon ressenti profond est que je peux tout m’autoriser. Le contre point que je pose en face de cette liberté, de ces autorisations, c’est mon système de valeurs, ma morale.
Dans ma quête du bonheur, je peux me poser la question des cailloux et des obstacles qui sont sur mon chemin. Qui les a mis devant moi ? Qui décide que ce sont des obstacles ? Qui décide que ce sont les opportunités de changement en moi, d’expérience ? Qu’est-ce qui m’empêche de contourner ces blocages, en m’écartant du chemin dont j’imagine ne pas pouvoir franchir les bordures ?
Dans les règles que nous nous appliquons, nombreuses sont celles qui n’ont pas été formulées, mais que nous avons cru entendre ou déduire. Je suis responsable, et je suis l’unique responsable de ce que j’entends. Dans la communication avec soi-même ou avec autrui, la reformulation des éventuelles attentes que je peux percevoir de la part de mon entourage, de mon réseau, me semble essentielle . Si un doute apparaît ou émerge en moi, est-ce que je m’autorise à le reformuler, à dire ce que j’ai cru comprendre, pour me donner une liberté, et une précision claire sur les jalons qui viennent d’être posés ?
Je vous propose ci-dessous à un exercice que je trouve intéressant. Il pourra vous apporter un éclairage sur les autorisations que vous vous donnez.
(Vous pouvez me contacter directement si vous ne trouvez pas la réponse par vous-même mais votre capacité à sortir du cadre vous aidera 😉). Si vous l’avez trouvé, Qu’avez-vous appris sur cette question des autorisations et des règles que nous nous fixons nous-mêmes ?
Nous autorisons-nous à être libre ? Qui fixe les limites que nous avons en tête ?
Quelles autorisations à rêver, créer ou vivre vous donnez-vous ?
Bonne journée à toutes et tous.